Sécurité passive des pilotes

Cette association a pour objet de favoriser et promouvoir la moto tout-terrain et de développer au sein de cette activité le port de dispostifs assurant la sécurité passive des pilotes...    

Pour la réalisation de son objet, l'association a pour moyen principal d'action de mettre en place une structure d'assistance pour une écurie de compétitions motocycliste tout terrain (Off Road)...

     Un seul objectif , faire de la prévention afin d'éviter les traumatismes graves...

La traumatologie appliquée à la pratique de la moto tout-terrain n'est pas limitative. On peut tout se casser évidemment, mais il est évident que certaines parties du corps sont plus exposées que d'autres. Les poignets (scaphoïde), les coudes les clavicules, les genoux ou les chevilles sont clairement les plus touchés, et comme à part les clavicules, ce sont des articulations, ces traumatismes sont délicats à soigner car ils impliquent des tendons et des fibres. D'où l'importance d'utiliser les protections les plus efficaces possibles sur ces différents points. En compétition (MotoCross, Enduro) seul les gants, bottes, lunettes et casque intégral sont obligatoires…  

Depuis 2009, les protections dorsales et pectorales sont obligatoires en enduro...

Donc, avec cet équipement sommaire,  le pilote a l’impression d’être sérieusement protégé…

Il n’en est rien !

       Un règlement laxiste…

C’est la responsabilité de chaque coureur de sélectionner un casque et un équipement qui fourniront une protection appropriée…

Les coureurs doivent se fier à leur propre jugement sur la protection et la durabilité dans le choix de casques et d’équipements…

Aucune spécification concernant le port de genouillères ou de pare pierres. C’est chacun pour soi dans le meilleur des mondes…

       Les pilotes sont ils totalement inconscients ?

Bien sur que non, même si une minorité peut être influencée par cette mode (imbécile) Californienne, où les pilotes de MotoCross optent pour un maillot en nylon qui flotte au vent…

La majorité sont conscients des risques encourus, c’est donc ailleurs  qu’il faut chercher la réponse… 

       L'arrivée des moteurs à quatre temps est elle un facteur déclenchant ?

•Effectivement ces nouvelles motorisations (Normes anti-pollutions obligent)  sont très performantes et à la fois beaucoup moins impressionnants que les moteurs à deux temps.

Les châssis ont également énormément progressés et l’ensemble fait que les motos sont moins agressives et donc plus faciles à piloter. Les gens ont moins peur que sur un deux temps et ils vont plus vite !  La sécurité s’améliore mais le problème reste la vitesse. Dans la majorité des situations, les pilotes sont plus en sécurité aujourd’hui qu’il y a vingt ans mais lorsqu’ils commettent une erreur, les conséquences sont souvent plus graves...

Certains dirigeants ont pensé diminuer la cylindrée des moteurs, d'autres voudraient limiter le débattement des suspensions...

Lorsqu'il y a des restrictions, les constructeurs planchent pour garder le même niveau de performance. Pour ça il leur faut plus de budget. Au final les coûts augmentent et sur le terrain il n'y a pas de changement, si ce n'est la fragilisation des mécaniques...

       Les pilotes débutants, qui sont ils ?

Etudiants ou jeunes actifs, ils ont entre 16 et 22 ans, issus pour la plupart du milieu ouvrier, ils sont sportifs (Vtt, footing, musculation, natation...) et faute de moyens ils font leur mécanique eux-mêmes...

       Conséquences !!!

Manque de roulage à l'entraînement, manque de conseils pour l'entretien et le réglage des suspensions. Impossibilité de changer les pneumatiques à chaque course, risque de casse et de chute amplifié...

Ayant du mal à boucler leur budget, il font impasse sur leur sécurité passive !!!         

      Traumatologie des genoux...   Conséquences immédiates...

Prise en charge du blessé par les services de secours  -  Arrêt de travail (minimum 15 jours pour une luxation bénigne)  -  Intervention chirurgicale pour les luxations plus graves... Corollaires: Prolongation de l'arrêt de travail   -  Rééducation - Prise de conscience du pilote  -  Acquisition d'orthèses de genoux...   Reprise de la compétition...               

       Traumatologie des cervicales...   Conséquences immédiates...     

Prise en charge du blessé par les services de secours  -  Arrêt de travail (minimum 20 jours)  -  Port d'une minerve pour les incidents mineurs...   Corollaires (pour les cas les moins graves): Prolongation de l'arrêt de travail  -  Rééducation - Prise de conscience du pilote  -  Acquisition d'un "Leatt Brace"  -  Reprise de la compétition...     

         Corollaires (dans le cas ou la moelle épinière est touchée)...  

 Bon gré, mal gré, il faudra bien qu'il recommence une nouvelle vie...